Meurtre de 2 enfants à Touba : « Il est très difficile pour l’État d’intervenir sur une affaire à domicile. Il faut des mécanismes concertés pour des solutions durables » (Ramatoulaye Ndao, CAPE)
Il n’y a pas de mots pour qualifier ces actes qui gangrènent notre espace social depuis quelques temps. Cette recrudescence de violences notée ces temps-ci ne laisse personne indifférent. Et récemment, à Touba, le cas les deux enfants trouvés égorgés dans le domicile de leur maman suscite plusieurs interrogations.
La cellule d’appui pour la protection des enfants (CAPE), un démembrement du ministère de la femme, du genre et de la protection de l’enfant est revenue sur cette violence persistante qui est en train de gagner du terrain. Selon la coordonnatrice de la CAPE, « En ce moment, il y’a une recrudescence de cette violence qui mérite d’être revue dans son intégralité ». Interpellant ainsi la responsabilité des parents, Mme Rmatoulaye Ndao estime être nécessaire de faire la part des choses. « L’Etat ne peut naturellement pas parfaitement intervenir dans chaque famille, mais il faudrait que les parents puissent être sensibilisés pour être alertes dans ces genres de situation. D’ailleurs, il y’a une directive pour la mise sur pied d’un plan de communication et de mobilisation sociale pour un changement de comportement durable et positif en faveur de la protection des enfants. »
Elle appellera pour finir à la sensibilisation de tous les parents, de toutes les communautés en généralisant les débats sur la protection des enfants et nos valeurs qui peuvent éradiquer ces actes inhumains...
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