Khalifa Sall hume l'air de la liberté,
après plus de deux ans de détention. Si l'ex député-maire de Dakar
vient de gagner le combat de la liberté, il n'en demeure pas moins qu'il
lui reste un autre à gagner. Celui de ses droits civiques. Ce qui
semble s'affirmer comme la clé indispensable de son avenir politique.
"Les condamnées visés par
l'article L.31/2 du code électoral perdent définitivement le droit de
figurer sur les listes électorales à moins qu'ils ne bénéficient d'une
réhabilitation ou font l'objet d'une mesure d'amnistie (K. A. SALL),
précise l'expert électoral Ndiaga Sylla, sur sa page Facebook.
Karim Wade, qui lui aussi a
été gracié, après trois ans de détention semble être dans la même
situation, aux yeux du spécialiste.
"Il en est de même pour les
personnes visées par L.31/3 si la condamnation est supérieure à 6 mois
(K. WADE)" soutient l'expert électoral.
Dès lors, pour que ces deux
personnalités politiques retrouvent leur droit de vote et d'éligibilité,
Ndiaga Sylla pointe trois voies possibles :
1. L'abrogation de ces
dispositions non conformes aux droits de l'homme - la peine
complémentaire ne devrait pas être appliquée de manière automatique et
indifférenciée,
2. Un jugement de réhabilitation,
3. Une loi d'amnistie".
Commentaires
Enregistrer un commentaire