APS – Le directeur de la Cinématographie du Sénégal,
Hugues Diaz, n’écarte pas la tenue, dès 2019, d’une nouvelle édition des
Rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK), afin de consacrer son
’’annualisation’’ telle que souhaitée par son initiatrice, Annette
Mbaye D’Erneville.
"Annette Mbaye D’Erneville nous a implorés d’annualiser les RECIDAK et
je suis partant pour cela. On cherchera très tôt les moyens, c’est à
notre portée. On a démontré avec peu de moyens qu’on peut faire de
grandes choses", a-t-il notamment assuré lors de la clôture de
l’évènement organisée du 23 au 28 novembre à Dakar.
S’exprimant lors de cette cérémonie organisée mercredi au complexe
Sembène du Magic Land, le directeur de la Cinématographie a promis une
évaluation avec l’ensemble des acteurs de l’édition 2018 des RECIDAK,
présentée comme celle de la relance.
Hugues Diaz a ainsi salué la qualité des films diffusés à l’occasion de cette manifestation cinématographique.
"Il y a de beaux films en qualité et en quantité et cela constitue une
réussite qui va au-delà nos espérances", s’est-il réjoui en regrettant
que les films ne soient pas programmés deux fois pour permettre à
certains de se rattraper.
"Le fait d’avoir des professionnels, des cinéastes et réalisateurs qui
ont fait le déplacement sur Dakar en répondant à l’appel des RECIDAK
constituent des points positifs de cette édition, de même que les
réflexions émises lors du colloque", a-t-il fait valoir.
Diaz a également salué a salué "la jonction et la convergence vers
d’autres formes d’expressions, notamment de la musique, la mode, le
théâtre qui interviennent dans le cinéma’’.
"On était dans un bel environnement cinématographique durant ce
RECIDAK", a-t-il insisté en relevant cependant des insuffisances liées
entre autres à la mobilisation des populations et à la communication.
"Nous avons voulu que ces RECIDAK soient très populaires. Cela l’a été
quelque peu, mais ce dont on s’attendait, c’est beaucoup plus
d’effervescence, de participation des populations aux projections de
films qui étaient gratuites", a-t-il souligné.
Il a ajouté : "On a assisté à des projections parfois quasi vide faute
de communication. Il nous revient de parfaire ce volet de la
communication, de la mobilisation pour que l’ensemble des populations
puissent profiter de ces évènements".
De son côté, le ministre de la Culture, Abdoul Latif Coulibaly, a
assuré que les recommandations faites lors de ces RECIDAK allaient être
"étudiées avec une attention particulière".
Des diplômes de reconnaissance ont par ailleurs été remis au cinéaste
malien, Cheikh Oumar Cissikho, ancien ministre de la Culture de son
pays, aux acteurs Ibrahima Mbaye dit "Thié", Rokhaya Niang, Maïmouna
Ndiaye du Burkina Faso, au chef opérateur Arona Camara, à feu Abdel Aziz
Boye, ainsi qu’au réalisateur sénégalais Ben Diagoye Bèye.
Les RECIDAK 2018 ont réuni une soixantaine de professionnels du cinéma
et projeté une cinquantaine de films fictions documentaires, animations
longs et courts métrages.
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