Le verdict est tombé. Les carottes semblent être cuites pour le maire de Dakar. Khalifa Ababacar Sall risque de n’être qu’un simple spectateur lors de la prochaine présidentielle, à moins qu’un pourvoi en cassation ne lui sauve la mise. D’ici-là, on voit ses détracteurs entamer, la danse du scalp en brandissant la tête de celui qui voulait faire de son « Taxawu Dakar », un « Taxawu Sénégal ». Une ambition que n’épousaient ni ses amis socialistes fidèles à Tanor Dieng, encore moins ses alliés d’un moment regroupés au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar.
Khalifa Sall écarté de la course au palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor, on penserait que la jubilation ne concernerait que le camp du pouvoir. Détrompons –nous. Au sein de l’opposition, on remerciera le créateur et versera du lait au pied des pangols pour cette épine ôtée de leur pied. Khalifa avec toute la sympathie qu’il draine aujourd’hui, est loin d’être un trouble-sommeil pour le seul Macky Sall. Certains avaient cru qu’il allait sonner le glas de leurs ambitions présidentielles. Certes le coup de grâce lui a été donné par le pouvoir qui, de façon assez sélective, qui a fait naitre le doute dans beaucoup d’esprits, a choisi de ne traiter devant la justice que son dossier.
Mais du côté de l’opposition aussi, cette aura de l’ancien député socialiste ne faisait pas l’affaire de certains. Le dossier Khalifa était juste un moyen de gagner la sympathie de ses partisans pour s’assurer de leur soutien, en cas d’empêchement.
Rappelons-nous de la dernière législative et de l’installation du nouveau parlement. Bref, que l’on se comprenne bien. Il n’est point question pour nous de défendre les personnes accusées d’indélicatesse avec les deniers publics. En ces temps où l’argent se fait de plus en plus rare, car «deuk bi dafa Macky», il ne saurait être question pour certains de se sustenter plus qu’il n’en faut. Mais tout de même, au nom de cette volonté d’impartialité qui avait fait naître beaucoup d’espoir en 2012, il aurait été plus judicieux de donner une issue judiciaire à tous ces dossiers qui dorment au parquet de Dakar. Un parquet dont le patron en inculpant Khalifa Sall, avait annoncé devant la presse, que des dossiers sont en instruction au niveau du parquet financier. Près de deux ans après, que sont-ils devenus ?
Khalifa Sall écarté de la course au palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor, on penserait que la jubilation ne concernerait que le camp du pouvoir. Détrompons –nous. Au sein de l’opposition, on remerciera le créateur et versera du lait au pied des pangols pour cette épine ôtée de leur pied. Khalifa avec toute la sympathie qu’il draine aujourd’hui, est loin d’être un trouble-sommeil pour le seul Macky Sall. Certains avaient cru qu’il allait sonner le glas de leurs ambitions présidentielles. Certes le coup de grâce lui a été donné par le pouvoir qui, de façon assez sélective, qui a fait naitre le doute dans beaucoup d’esprits, a choisi de ne traiter devant la justice que son dossier.
Mais du côté de l’opposition aussi, cette aura de l’ancien député socialiste ne faisait pas l’affaire de certains. Le dossier Khalifa était juste un moyen de gagner la sympathie de ses partisans pour s’assurer de leur soutien, en cas d’empêchement.
Rappelons-nous de la dernière législative et de l’installation du nouveau parlement. Bref, que l’on se comprenne bien. Il n’est point question pour nous de défendre les personnes accusées d’indélicatesse avec les deniers publics. En ces temps où l’argent se fait de plus en plus rare, car «deuk bi dafa Macky», il ne saurait être question pour certains de se sustenter plus qu’il n’en faut. Mais tout de même, au nom de cette volonté d’impartialité qui avait fait naître beaucoup d’espoir en 2012, il aurait été plus judicieux de donner une issue judiciaire à tous ces dossiers qui dorment au parquet de Dakar. Un parquet dont le patron en inculpant Khalifa Sall, avait annoncé devant la presse, que des dossiers sont en instruction au niveau du parquet financier. Près de deux ans après, que sont-ils devenus ?
La justice est une balance et comme le rappelait le philosophe allemand Emmanuel Kant, «quand la justice meurt, il n’y a plus aucune valeur qui vaille que les hommes vivent sur cette terre». Or, nous souhaitons continuer à vivre au sein de ce havre de paix qu’est le Sénégal.
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